[alert close= »false » type= »info »]By exam-pm le 12 mars 2013[/alert]
Lorsqu’on effectue une recherche sur les causes principales d’échecs d’un projet, on tombe le plus souvent (et dans le meilleur des cas) sur les causes principales suivantes :
- Mauvaise communication
- Mauvaise estimation des couts, de l’échéancier ou des ressources
- Mauvaise gestion du changement
- Mauvaise définition du périmètre
En fouillant un peu sur la toile, on remarque que ces quatre causes avaient été mises en évidence par différents cabinets d’audit au milieu des années 90.
Mais trop souvent, on retrouve des causes assez fantaisistes. « Fantaisistes » dans le sens où l’on ne sait pas sur quelles données se basent les auteurs.
Mais encore aujourd’hui, ce sont ces mêmes causes que l’on nous assène. Et je dois bien avouer que ce modèle est celui que j’avais en tête jusqu’à… hier soir.
Alors que j’effectuais des recherches sur les KPI (ou indicateurs clés de performance), j’ai trouvé cette infographie :
[image_mapper id= »2″]
Pas particulièrement intéressant aux premiers abords sinon le schéma en haut à gauche.
En effet, la mauvaise communication n’était classée qu’en 6ème position ex aequo dans les causes d’échecs d’un projet.
Et KPMG (un des représentants du Big Five de l’audit) en était la source.
Mais surtout, il s’agit là d’un rapport récent datant de 2010.
Que dit le rapport sur les causes d’échecs d’un projet :
40% Changements de périmètre
36% Disponibilité des ressources
33% Deadlines non réalistes
28% Objectifs non clarifiés
20% Dépendance incertaine (« uncertain dependencies » dans le texte)
19% Communication pauvre
19% Echec de planification
18% Non engagement des clients ou utilisateurs
16% Manque de gouvernance
14% Manque de compétences au sein de l’équipe projet
10% Mauvaise estimation des couts et de l’échéancier
Certes, le rapport se base sur l’observation des entreprises néo zélandaises, mais sont elles à ce point différentes des nôtres ?
En 20 ans le monde a bien changé !