[alert close=”false” type=”info”]Descriptif du Kaizen Game par Olivier Le Lan pour Soat Agile[/alert]
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Pour la première fois depuis sa création, le Scrum Day s’étalait dans la durée et s’octroyait deux jours complets chez Mickey. Enfin, juste à côté, au sein du centre de congrès de l’hotêl New York. Si la première journée était l’apanage des conférences et ateliers, la seconde journée consistait en un forum de discussions libres autour de l’agilité. Ce fut l’occasion pour nous autres agilistes soatiens de présenter notre toute dernière création, un serious game abordant le sujet de l’amélioration continue : le Kaizen Game.
Kaizen ?
Kaizen, c’est l’association de deux termes japonais : KAI (changement) et ZEN (bon). C’est un concept inscrit dans les gènes de la méthode Lean, qui signifie “analyser pour rendre meilleur”. C’est ce que l’on appelle dans notre jargon l’”Amélioration Continue”. Vous en avez surement déjà entendu parler, vous avez peut-être même vécu cette politique d’amélioration continue. C’est un concept très fort et enrichissant, qui aide à s’améliorer encore et encore, afin de gagner dans différents domaines : productivité, rentabilité, bien-être. Cela touche jusqu’à la culture de l’entreprise.
Mais que vient faire le jeu dans tout ça me direz-vous ? L’idée de base est simple : démontrer à travers un serious game l’intérêt de mettre en place une stratégie d’amélioration continue au sein de l’entreprise.
Serious Game ?
Le serious game, c’est, comme son nom l’indique, un jeu, ayant un but “sérieux”. Ici, le but est de faire prendre conscience aux joueurs de l’intérêt d’une démarche Kaizen en entreprise. Le jeu doit démontrer les concepts suivants :
- Si on ne fait rien pour s’améliorer, on ne tiendra pas les objectifs imposés par le jeu.
- Des améliorations par petites touches sont plus bénéfiques que trop d’améliorations simultanées.
- La collaboration entre équipes est bénéfique et nécessaire pour s’améliorer plus vite.
- Il faut produire constamment et investir avec parcimonie dans l’amélioration.
Le jeu que nous avons créé est un jeu de plateau, avec des tableaux de bord pour chaque équipe, des cartes de jeu et des pions. Un dé et un sablier sont également requis.
Le thème du jeu est le restaurant. L’objectif est de pouvoir servir un certain nombre de clients sur 10 jours. Si tout va bien, l’objectif est réalisable. Seulement voilà, comme dans la réalité, cela ne se passe que très rarement comme on le souhaite, et des événements aléatoires plus ou moins fâcheux vont venir perturber le service ! Heureusement, les équipes ont la possibilité d’investir dans des cartes d’amélioration, qui vont pouvoir booster leur capacité à investir ou à produire. Les tableaux de bords servent d’indicateur de bonus / malus sur ces capacités. A la fin de la session, l’équipe ayant servi le plus de clients remporte la partie. Bien sûr, comme tout serious game qui se respecte, le jeu est suivi d’un débrief avec les participants sur l’analogie avec leur situation en entreprise.
Lorsque nous avons terminé la conception du jeu, nous avons pu le tester au sein de Soat avec quelques consultants privilégiés. L’occasion d’apporter quelques modifications et d’équilibrer le jeu. Mais nous avions encore besoin d’affiner notre création. Le prototype du jeu étant prêt pour le Scrum Day, l’occasion était trop belle pour ne pas en profiter, nous avons donc décidé d’aller le tester en conditions réelles, avec les participants du salon !
Let’s play !
Ainsi, nous sommes arrivés au ScrumDay avec une belle table de restaurant pour exposer le Kaizen Game. La première journée beaucoup de gens sont venus pour se renseigner sur celui-ci, suscitant un intérêt certain ! Un premier point positif et rassurant. Nous avons choisi d’organiser le lendemain midi pour les intéressés une session de jeu. La session démarre, et je me rends compte que je n’ai pas de dé. Qu’à cela ne tienne, on est dans l’ère du numérique, j’ai une application de lancer de dé sur mon smartphone, cela fera l’affaire. Après avoir posé les bases du jeu, on démarre les premiers tours, les premiers événements fâcheux arrivent vite et les participants comprennent qu’ils vont devoir investir dans l’amélioration s’ils veulent atteindre leurs objectifs.
Alors que j’explique la phase du lancer de dé à la quinzaine de participants, mon smartphone décide soudain de prendre un congé et plante violemment. Plus de dés, plus de timer, je m’apprête à passer un petit moment de solitude, quand je me dis tout simplement : on est agile, on s’adapte à la situation ! Bref, faisant fi de tous ces aléas dignes des grandes heures de Jérôme Bonaldi, je décide de dessiner une roue numérotée qui fera office de dé. Le jeu reprend sous le regard amusé des joueurs. Sans timer, les tours ont malgré tout pris du retard.
Après l’introduction des principes de collaboration inter-équipes, les discussions entre les joueurs se multiplient et les négociations sont dures mais honnêtes. Au bout de quelques tours, nous arrêtons la partie pour pouvoir débriefer sur les concepts du jeu et l’analogie avec le monde de l’entreprise, puis débriefer sur le format même du jeu.
FeedBack
Les retours furent très satisfaisants, les participants ont particulièrement aimé l’aspect collaboratif / négociation, qui leur rappelle quelques expériences vécues sur le terrain. Quant à nous, nous repartons satisfaits, avec quelques conseils et retours très pertinents qui vont nous permettre d’améliorer notre jeu… sur l’amélioration continue. Ça tombe bien !
Je tiens à remercier tous les participants, grâce à eux nous avons un bon feedback pour faire évoluer et finaliser le jeu. Et je remercie également toute l’équipe Soat ayant participé à l’aventure de l’élaboration de ce jeu, une équipe débordante de bonnes idées !
Le jeu sera finalisé très prochainement, et nous publierons une version imprimable du jeu pour le distribuer facilement. Stay tuned !
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